LES DOSSIERS DE PRO
Nul ne peut l ignorer : nous vivons des temps axés sur le côté imprévisible des choses. Loin d une certaine forme de sérénité collective, nous savons désormais que l actualité mondiale peut soudainement emprunter de nouveaux virages, et impacter directement nos vies quotidiennes. Notamment en termes de consommation d énergie.
En route vers la sobriété
12
Depuis le début de la guerre en Ukraine, la pénurie énergétique est sur toutes les lèvres. Frappant l Europe entière, elle cible particulièrement l électricité, le gaz et le pétrole. L autre dommage collatéral de cette situation est évidemment l inflation. Alors même que la France commençait tout juste à se relever de la crise de la Covid-19, les prix de l énergie, ont connu un bond de 20 à 30%. De quoi mettre à mal l équilibre déjà fragile de nom- breux secteurs d activité. Mais aussi les perspectives de tout un chacun, à l échelle individuelle. Alors comment faire pour maintenir notre confort de vie ?
UN APPRENTISSAGE AU LONG COURS Si l on y regarde de plus près, la nécessité de mieux surveiller nos dépenses et notre consommation ne date pas d hier. Pour en voir les prémisses, il faut retourner au 12 mars 2020, date où le tout premier confinement a été annoncé. Comme on le disait dans le précédent numéro de Côté PRO, si nul ne savait à quoi s attendre à l époque, nous avons tous dû apprendre à gérer assez vite Gérer le quotidien à la maison, l impossibilité de consommer ce que l on voulait quand on le voulait, voir nos revenus diminués, ou même notre activité professionnelle gelée Il a ainsi fallu faire preuve d une belle ingéniosité pour se réinventer une vie qui soit plus sobre, mais pas austère pour autant. Ou en tout cas, le moins possible. Cette époque fut également celle des prises de conscience engendrant de nouvelles envies, telles que : consommer moins mais mieux, se rapprocher de la nature, vivre plus local , se recentrer sur soi au lieu de chercher frénétiquement des sources de bien-être (ou de distractions ?) à l extérieur En somme, il semblerait que nous ayons dû nous assagir. Et ce, pour le mieux, puisqu à l ère du réchauffement